Je profite de cette publication pour rebondi sur un sujet voisin : le sucre (donc l’agro-industrie sucrière) comment ça se compare à l’élevage ? En terme d’impact sur la biodiversité, d’émission de GES, d’impact sur les sols… Le tout par rapport à l’intérêt diététique pour la société.
Quel est l’interêt de la comparaison avec l’élevage ? https://librairie.ademe.fr/energies/7475-plan-de-transition-sectoriel-du-sucre-en-france-rapport-de-synthese.html Des données existent et il faut être sur tous les fronts à la fois !
D’un point de vue politique c’est vraiment pas le moment de poser cette question.
Ça revient à faire peser l’effort écologie principalement sur les agriculteurs qui sont déjà à bout, pousser les plus pauvres vers une alimentation d’encre plus mauvaise qualité et rien changer aux habitudes des plus aisés.
Ça pour moi c’est le genre de débats qui tuent l’écologie.
Ou bien si on regarde la chose avec plus de recul, ce serait justement exactement le bon moment pour politiquement changer la donne et réorienter les subventions monstrueuses au secteur de la viande (https://www.geo.fr/environnement/secteur-elevage-touche-1000-fois-plus-subventions-que-les-alternatives-viande-lait-enorme-probleme-gaz-effet-serre-216252) vers des alternatives bien moins émettrices mais également meilleures pour notre santé. Pourquoi ne pas convoquer une assemblée citoyenne qui étudierait ces questions de manière éclairée et pourrait soumettre au vote des assemblées (ou au référendum puisqu’il paraît que c’est le nouveau joujou de Macron) une nouvelle façon de voir notre agriculture de façon durable et justement rémunératrice pour les premier-es concerné-es.
Alimentation végétale.
J’aime la viande, mais pas celle qui fait 2000 bornes pour arriver dans mon assiette je n’en veux pas. Le pâté de sanglier, chassé par mon voisin ou la cuisse de chevreuil, j’ai moins honte. Par contre les chasseur qui butent des bêtes pour le fun je déteste ça. Je ne veux pas d’armes chez moi car sinon il y aurai des cadavres de chasseurs enterré dans mon jardin.
Que la viande soit locale ou d’Équateur, ça n’est soutenable de manger régulièrement de la viande rouge. https://infos.ademe.fr/magazine-fevrier-2021/dossier/alimentation-quelle-empreinte-sur-nos-sols/
Le boeuf devrait redevenir un repas occasionnel, par exemple à l’occasion d’un repas de famille le dimanche autour d’un rôtis. Pas 3x/semaine.