À deux semaines du premier tour des élections législatives et au cœur du tumulte politique, franceinfo a décidé de prendre le temps d’écouter certains Français pour comprendre leur vote.

  • Klaq@jlai.lu
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    12 days ago

    J’en connais des gens dans ce genre de mood qui votent RN. Des personnes qui font de l’associatif et bénévole, qui lisent le délitement du lien social sous le prisme racial et de la nationalité. En tant que bénévole on peut se faire traiter, agresser.par des populations parfois en grande détresse avec du post-trauma, des conduits addictives et troubles associés (violence). Ici la formation est ultra importante et pourtant pas forcément existante.

    C’est dur de rentrer chez soi, et après une journée de taff en faisant quelques heures de bénévolat après, de s’être fait traiter de racisme parce que tu dois faire appliquer le règlement pour que ton activité social/humanitaire puisse se faire.

    C’est un non dit dans l’associatif mais beaucoup baisse les bras, des logiques communautaires supplées à une logique d’universalité parfois, c’est bien que ça existe c’est pas.un reproche, mais chez des usagers vulnérables ils comprennent pas la différence et ça peut chez les bénévoles donner des situations d’incompréhension. Tu rajoutes à ça la politique qui t’oblige à signer le contrat d’engagement républicain (qui au passage sera le parfait outil de pilotage autoritaire du RN sur le monde associatif, merci Macron), et là t’es pas super super jouasse.

    • yopla@jlai.lu
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      12 days ago

      Je fais pas mal de maraude, 80% de mon publique c’est des migrants et je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où je me suis fait traiter de raciste par un bénéficiaire. J’ai dû d’autre type d’embrouille, mais 95% sont sympa et compréhensif des limites de ce qu’on peut faire pour eux. Franchement c’est pas eux qui me degouterait du truc, le fait d’avoir parfois le sentiment de pisser dans la mer pour noyer des poissons par contre…

      Après dans l’asso on a beaucoup de formation et de suivi psy en interne, en tant que chef d’équipe (et les cadres au dessus) ont est formé à l’écoute et à la gestion de la détresse psychologique des bénévoles et on a des cadres de missions qui sont hyper clair.

      • Klaq@jlai.lu
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        12 days ago

        Archi d’accord, le vrai problème c’est la formation, des échanges de pratiques, des lieux où discuter, se former voir décompenser avec de l’encadrement.

        Les maraudes je classerai à part en milieu asso car :

        • les lieux d’errance sont déterminés à l’avance, il y a choix en amont du public (je mets entre guillemets car variable selon les asso)
        • elles ont lieu au niveau horaires tard, donc pas d’exposition aux logiques confessionnelles (pas de côté obligatoire).

        Enfin c’est mobile, ça rajoute de la possibilité de s’adapter. Chose que t’as moyen sur des structures fixes, sauf à conditionner l’accueil.