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Cake day: July 5th, 2023

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  • D’accord je peux comprendre mais qu’attendrais-tu alors comme politique de gauche ? Il me semble que le cœur de la politique économique d’un état repose sur comment on redistribue les richesses produites. J’aimerais comprendre ton rapport à la gauche sans jugement. Est-ce que tu sous entends que il vaudrait mieux trouver des richesses ailleurs que chez les riches pour les redistribuer, par exemple, en en créant ? C’est un programme libéral, pas quelque chose que l’on associe traditionnellement a la gauche.

    Si c’est l’écologie qui t’intéresse, ça doit nécessairement passer par un soutien aux classes défavorisés parce que bon si t’as pas assez pour te nourrir tu va pas acheter du bio ou une voiture électrique.

    Après il reste des enjeux de société comme les luttes contre les discrimination, la démocratie, les questions éthiques… Mais je vois pas en quoi ça devrait être spécifique à un programme de gauche.



  • Oui j’avais bugué aussi en lisant le début parce que le positionnement de Chapoutot m’a paru étrange. Un extrait du chapeau d’un article qui y est référencé au début permet de mieux comprendre:

    L’historien Johann Chapoutot, qui devait participer à l’événement, reproche notamment au collectif Tsedek !, qui l’organise, d’avoir évoqué la « résistance palestinienne » au moment des attaques du Hamas le 7 octobre 2023.

    Donc il était prêt à débattre avec Golem mais pas avec Tsedek. Il me semble que Golem est un petit collectif né des suites de l’attaque du 7 octobre pour s’opposer à la récupération politique du RN. De mémoire ils avaient été interviewé a Backseat et ils étaient très critiques envers Tsedek car à Golem ils ne sont pas antisioniste. Depuis leur positionnement a peut être évolué mais il me semble que c’est un grand point de rupture entre ces deux collectifs de juifs de gauche.

    Bref. Mon interprétation est que Johann Chapoutot souhaitait débattre avec Golem. Il s’est trompé et il a accepté l’invitation de Tsedek, et il a donc annulé quand il s’en est rendu compte. Maintenant, je trouve le positionnement de Chapoutot par rapport à Tsedek assez surprenant mais au final compréhensible. Personnellement j’avais lu comme toi au début, qu’il annulait un débat avec Golem ce que je trouvais moins étonnant.




  • Rares sont les grands chefs d’entreprise qui l’ont déjà rencontré, mais tous tendent l’oreille. Son vocabulaire un peu désuet opposant les « patrons » et les « ouvriers » agace, mais son discours productiviste, son attachement à la valeur travail et à l’industrie plaisent à certains, qui admettent partager son constat, sans adhérer aux solutions qu’il propose.

    Après lecture de l’article j’ai l’impression en effet qu’on parle plutôt d’une opposition de forme, bien que Ruffin soit également pas très solide sur le fond et cherche à le combler. Au final, ça me rappelle beaucoup l’effet Roussel, encensé par “”“l’arc républicain”“” et chouchou des médias mais pour qui personne ne vote. Clairement, Ruffin est un cran au dessus de Roussel dans sa sincérité et sa pertinence, mais sa candidature risque fort de déboucher sur un pétard mouillé.

    Je préférais qu’il ait une plus grande importance stratégique au sein de LFI mais pour ces raisons, je serais très opposé a ce qu’il se présente a la place de Mélenchon en 2027 à ce stade.




  • Non pour le coup je pense simplement que l’alliance était en sursis depuis plusieurs mois et qu’ils attendaient une raison suffisamment polarisante pour se séparer sans être perçue comme responsable de la fin de la NUPES. Le timing correspond aussi à quelques mois près avec le début des européennes, une opportunité pour eux de faire repenser la balance dans le rapport des forces a gauche.

    Ils ont surfés sur une polémique qui apparaissait majeure au vu du matraquage médiatique. Pour moi c’est une erreur stratégique gigantesque. Je faisais partie des optimistes de la NUPES à sa création. Le positionnement post 7 octobre des partis de gauches hors LFI m’a convaincu qu’ils sont prêt à abandonner leur conviction affichée d’anti-capitaliste et anti-colonialiste au gré du vent médiatique pour exister. Je n’ai plus confiance en eux, ni aux sociales démocrates.





  • Le premier ministre en France est nommé par le président de la république, il n’est pas élu. Fatalement, il faut qu’il soit validé par le parlement, donc sa couleur politique représente celle qui fait le plus consensus dans le parlement. Dans le cas présent, c’est le parti de Macron qui est en majorité (relative) au parlement, donc le premier ministre est du même bord que le président, mais ça n’a pas toujours été le cas par le passé, c’est ce qu’on appelle alors la cohabitation.

    Une question demeure, pourquoi le parti de Macron est majoritaire au parlement si il est si contesté? Il y a plusieurs raisons. Depuis la fin du septennat, le calendrier des élections parlementaires et présidentielle concorde a quelques mois près. Du coup si on considère que les élections sont une mesures de la tendance politique a l’instant t, alors il y a des chances que les élections présidentielle et législatives montrent les même tendances. C’est regrettable, car quoi qu’il advienne, le rapport de force politique est figé pendant tout un mandat, jusqu’aux prochains présidentielles. La deuxième raison c’est le manque d’alternative forte. Macron a été élu dans un champ politique divisé entre la gauche, la droite et l’extrême droite. C’est sans doute plus simple de trouver des accords quand on est entre deux camps que entre deux oppositions qui ne se parlent pas. Enfin, la troisième raison que je vois c’est que le résultat des élections ne tient pas compte de l’abstention, alors que le mécontentement des gens s’exprime aussi, et même surtout, chez ceux qui se sont abstenus.