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Cake day: June 20th, 2023

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  • J’aime bien l’esprit que dégage Bayo. Les hommes sont un peu cons et enfantins, elle a ce côté anglais (accent très prononcé) et détaché, au-dessus de la masse qui la rend marrante. Elle s’amuse de son corp, là ou tout le reste des gens subissent les situations. Les hommes sont tous bêtes à manger du foin (Bayo aussi, parfois, quand elle fait une grosse connerie), elle est pas du tout maternelle, mais a le sens des responsabilités, même quand ça la fait ouvertement chier.

    On parle d’un beat them all, une catégorie de jeu où on n’est pas supposé faire autre chose que frapper des boutons. Si tous les jeux pouvaient avoir cette écriture ça serait pas mal. À côté, les Far Cry sont des putains de jeux de fascistes en puissance, avec leurs dialogues immatures, même pour un ado de 15 ans, et leurs personnages féminins, qui sont des skins de femmes sur des textes d’hommes… Tellement de thunes claquées là-dedans pour que les textes soient écrits par un clone d’Alfred Duler, ça fait mal au cœur, quand tu vois ce qu’il est possible de faire avec The Witcher 3 ou Baldure’s Gate 3.

    Ce qui semble gêner, c’est le fait que son corp (en particulier sa sexualité), soit présenté comme une arme. L’argument est viable, mais comme dit plus haut, DMC a vraiment un rapport particulier aux relations homme/homme et au corps.

    Bref, Bayo n’est surement pas un jeu féministe, mais il est très loin d’être aussi débile que ce qu’il semble donner à voir.

    le développeur est un homme 🙂

    J’ai l’impression qu’on mélange toujours le sens de cet argument. En principe, c’est l’analyse qui permet de relever le man gaze qui est importante, et ce main gaze est (quasi-systématiquement) une conséquence du fait que le développeur soit un homme. Dire le développeur est un homme ne peut se substituer à cette analyse et est surement l’argument (ce n’en est même pas un) le plus discutable. Pire, je pense qu’inverser l’ordre d’analyse (« Est-ce que le média a été fait par un homme ? ») est un truc d’initié. Quand tu trempes dans le féminisme, tu sais ce qu’implique cette phrase, mais quand t’y connais rien ou que t’as pas les bases, ça ne fait qu’exclure une bonne moitié de la population du regard que tu peux leur apporter.



  • En hiver, l’avoine/canelle/un peu de sucre bouilli aux micro-ondes, à manger avec une pomme te donne l’impression de rester chaud et repu pendant un moment. Une petite portion ça nourris très bien.

    À Montréal ils avaient des petits sachets. Tu mettais ça dans un petit bol, tu ajoutais de l’eau et ça faisait un vrai petit dej. C’était un peu trop sucré à mon gout, mais ça m’a appris à manger de l’avoine. Tu peux mettre des raisins secs et des graines avant de faire bouillir. Tu peux stocker ça dans des pots hermétiques, tu secoues avant d’en prendre une petite portion.

    EDIT : J’ai retrouvé !. En vrai, c’était pas mal !








  • Ma théorie optimiste, c’est que les deux savent qu’en solo, ils ne peuvent rien gagner et qu’ils ont décidé de se tester, mais l’un d’entre eux se ravisera après concertation.

    Ils portent des projets très similaires, mais le ton n’est pas du tout le même. Cette différence peut ramener des voix à chacun d’eux qui pourraient les écouter quand ils choisiront de laisser la place à l’autre. Ducoup, il est possible que ça aille assez loin dans la campagne, je soupçonne qu’ils ont déjà discuté de comment ne pas se marcher dessus.

    Si c’est une confrontation directe, c’est foutu.

    La gauche a déjà des soucis qu’il va falloir résorber, avec une partie d’entre elle qui n’y crois pas du tout et se sert de la présidentielle pour gagner en notoriété ; EELV, PCF, etc.




  • Une qui m’a vraiment étonné c’est votre glorification des américains et de leur culture et comment on tente de la reproduire en France avec des simulacres comme les restaurants Buffalo Grill par exemple, ou certains artistes qui tentent de bâtir leur image et leur style sur l’americana.

    Je pense qu’il y a plusieurs choses :

    • Le marché américain est tel que toute entreprise à visée internationale va viser les ÉUs, parfois en faire un élément de première classe (FR/EN/IT/DE seront géré en second temps). On se retrouve avec des entreprises européennes qui ont une approche américano centrée de leur production ; anglais par défaut, marketing puritain, etc.
    • Le soft power américain est vraiment important, en particulier dans les films et sur le net, où les expressions et quasiment toute la culture populaire est lié aux ÉUs.

    Pour les autochtones, je suppose qu’on sait pas grand-chose (à part qu’ils ont été génocidé), et qu’une partie de la population (française, mais surement aussi européenne) ne s’en intéresse pas (disons que les génocides en Europe, ce n’est pas ce qui manque).





  • Pas sur pour facebook. Ils sont a fond sur l’IA.

    L’intérêt actuel de l’IA (et la raison pour laquelle on ne parle que de ça) est spéculative. C’est parce qu’il y a une grosse promesse, permettant des investissements importants qu’on en parle. Ça brasse de l’argent, un peu comme la blockchain (Bitcoin/NFT) ou le metaverse en son temps.

    Pour autant, l’IA n’a pas encore fait la démonstration que les investissements dont elle fait preuve valent le coup.

    Dire ça, ce n’est pas dire que l’IA ne sert à rien, mais que la relation entre l’argent qui y est investi et son retour sur investissements n’est pas aussi évidant que ça.

    Ce que je veux dire c’est que le simple investissement dans l’IA n’est pas suffisant. Microsoft a aussi des billes dans l’IA, Amazon aussi. La différence c’est l’infra, ce sur quoi l’économie mondiale tourne. Et l’économie mondiale tourne avec des technologies Microsoft, Google, et Amazon, pas FB.


  • Super !

    Auto promo, parce que ça n’intéresse personne, j’avais fait un tuto français pour apprendre à scripter en Python dans Maya. Le tuto était tourné vers les graphistes français connaissant Maya, ayant déjà commencé à apprendre Python, mais voulant s’y retrouver dans leur logiciel favori.

    Bizarrement, le site est très mal référencé, malgré un contenu de qualité.

    Bref, Zeste de savoir c’est bien.

    Ça manque juste un peu de fun et de dévergondage (Site du Zéro était une référence dans le genre c’est important d’apprendre, mais ça doit surtout être marrant de le faire).

    L’internet avant faisait que les rabats joie n’avaient pas voix au chapitre (pour le meilleur et pour le pire).

    EDIT : La source n’est pas donnée. C’est par ici


  • Oui, et on essaiera de faire pareil avec nos alternatives, ça finira par coûter bonbon, les devs vont peter un câble et ça s’arrêtera.

    Je suis volontairement pinçant, mais je pense que beaucoup d’alternatives essaient de ressembler à leurs équivalents commerciaux sans le limiter, et tombent dans les mêmes travers, notamment sur leurs tarifs.

    Je reste impressionné par les technos qui existent depuis 20 ans, n’ont pas vraiment bougé, son toujours utilisé, et nécessite bien moins de maintenances. Je pense à IRC, les mailing list, et quelques sites (Wikipedia, Stack Overflow, Reddit).

    Sauf que ça n’amène pas des utilisateurs, ça les fait fuir pour ne garder que les plus technophiles.

    Reddit était un bon exemple de truc très propre, qui a voulu devenir attirant sexy. Idem pour stack overflow qui devient un monstre alors que ça doit vraiment coûter cher.

    Mais l’article fait une grosse erreur d’analyse :

    Il faut se rendre compte de l’énormité du virage idéologique pris par une partie de la presse spécialisée. Pendant plus d’une décennie, la croissance et la consolidation des oligopoles du Web a semblé si inexorable, si effroyable, si totale, qu’envisager les scénarios de leur chute relevait du blasphématoire ou du délirant.

    Désolé, mais les GAFAM sont toujours là et pour un moment, mais ils ne sont plus visibles, ils sont l’infrastructure sur laquelle reposent tous les systèmes complexe mondiaux (au sens internationalement connecté).

    Penser que parce que Google n’a plus de service ou que Amazon a une boutique pourris est le début de la fin c’est ne pas du tout comprendre ce qui se passe depuis bien 10 ans.

    La partie visible est laissée aux tocards, à ceux qui font des applis en NodeJS. La partie capitaliste et monopolisé, les outils d’analyse, l’infra, les serveurs à la location disponible partout tout le temps, c’est géré par les GAFAM. Parce que c’est le seul truc qui rapporte vraiment du pognon (parce que tu n’as pas le choix de passer par eux pour faire tourner tes services à l’échelle internationale).

    L’emmerdification ne les touche pas, ils sont déjà partis. Google pourrait fermer son moteur que ça ne changerait pas grand-chose pour eux… Amazon pourrait fermer boutique, oui, ça serait pas mal de licenciement, mais pas la fin du groupe pour autant. Microsoft sont partout.

    Facebook ils sont morts, par contre. Eux ils ont vraiment perdu.