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Cake day: June 20th, 2023

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  • Les infotrafics et les itinéraires alternatifs proposés par Google Maps ne font pas autre chose que de rajouter une bande de trafic virtuelle (sous forme d’un itinéraire alternatif) et donc élargissent le haut de l’entonnoir. Les infos trafic restent utiles dans les cas particuliers où votre destination est complètement différente du reste de la circulation. Où si la congestion apparait brusquement, comme un accident : dans ce cas, vous pourriez avoir le bénéfice rare, mais enviable d’emprunter l’itinéraire de secours juste avant sa congestion.

    La plupart du temps, les infotrafics sont globalement contre-productifs par le simple fait que tout le monde les utilise. Elles seraient parfaites si vous étiez la seule personne à en bénéficier. Mais comme tout le monde les utilise, vous êtes également obligé de les utiliser. Tout le monde y perd.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Leur impact premier est surtout psychologique: en jouant avec les itinéraires alternatifs, vous pouvez vous convaincre que vous n’avez pas d’autre choix que prendre votre mal en patience. Alors que, sans eux, vous serez persuadés qu’il y’a forcément une autre solution.

    Intéressant. C’est surtout pour le trafic en temps réel que je les utilise, donc je vais peut être retenter les alternatives basées sur OpenStreetMap.


  • Dans la conclusion de l’article de l’Inserm ils disent :

    Par ailleurs, le risque n’est pas nul de voir leur démocratisation favoriser un usage récréatif de ces substances… comme cela a été le cas pour la kétamine, un autre psychotrope autorisé depuis fin 2020 en France comme antidépresseur, et dont la capacité à provoquer une sensation de déconnexion entre le corps et l’esprit a conduit à de nombreux abus récréatifs potentiellement dangereux.

    Déjà dire « le risque n’est pas nul » n’a aucun intérêt. Évidemment qu’il n’est pas nul, comme pour quasiment tout. Ça n’a aucun intérêt de dire ça. Ça serait pertinent s’il y avait un risque significatif, soutenu par des données.

    Le reste de la phrase sous entend justement qu’il y a des études qui montrent que ça a été le cas pour la kétamine, alors que ce n’est pas ce que dit la review qui est fournie en lien. L’étude dit juste que les premières utilisations de kétamine à des fins récréatives ont été faites juste après les premières utilisations thérapeutiques par le public. La situation n’a rien à voir avec les psychédéliques dont on parle, qui sont déjà très largement connus et utilisés à des fins récréatives depuis très longtemps (plus de 50 ans pour le LSD, et probablement 10.000 ans pour les champi). En tout cas l’étude ne fourni aucun élément permettant de penser qu’il y a un risque de favoriser l’usage récréatif.

    Si ça venait d’un journal d’actualité ça n’aurait pas été très étonnant, mais c’est assez décevant venant de l’Inserm.