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  • En vrai, si jamais le RN arrive au gouvernement, ma théorie, c’est que ça peut clôturer les polémiques sans fin sur l’immigration :

    • Soit rien ne se passe, parce c’est pas possible ou parce que (surprise) la France à besoin d’immigration pour “fonctionner”. Dans ce cas, l’extrême droite va passer pour des tocards, et basta.
    • Soit ils arrivent à faire quelque chose et ça ne changera en rien les problèmes de déclassement, de pouvoir d’achat, etc. Dans ce cas, l’extrême droite n’aura plus rien à proposer et ils vont s’effondrer.

    J’essaye de voir la lumière au bout du tunnel, mon côté un peu optimiste peut-être…

















  • jamesNFCN@jlai.lutoFrance@jlai.luAvoir des enfants aujourd'hui
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    7 months ago

    Je pense que la perte d’optimisme est le départ et que vous cherchez à justifier les choses en partant de ça.

    Absolument pas. La perte d’optimisme est une conséquence de la prise de conscience plus ou moins généralisée de l’avenir écologique car plus médiatisé et donc mieux connu en moyenne. Mais la perte d’optimisme ne se justifie pas que pas ça. Je pense que le passage de “chute du mur de berlin, fin de l’histoire on ne peut que prosperer” -> menace terroriste années 2000 puis 2010 + crises économiques plus ou moins impactante + retour de la guerre en Europe + Internet, outil utopique de liberté qui devient quelque chose de bizarre ; ne peut que créer un sentiment de perte de confiance en l’avenir.

    Attention, je ne dis pas que c’est inéluctable et que “il faut arrêter de faire des enfants et que on va tous mourir”. Je dis juste qu’il y a une appréhension vis-a-vis d’un avenir qui sera très différent de ce aurait pu attendre initialement et qui empêche les gens de se projeter.

    Bon après on peut discuter sur les pertes de rendement agricole lié à la crise écologique mais ce qu’on voit sur la courbe du taux de production par hectare c’est qu’en France on est sur un plateau (convergence vers un optimal) et que ca nous empêche pas de perdre entre 10 et 20% de production agricole à chaque fois qu’on à une canicule, qui sont de plus en plus fréquentes. Donc on aura une perte de production in fine. À l’echelle mondiale ca sera pareil, même si je suis d’accord il reste des marges de production dont on ne connait pas la nature (ex: la marge de production au Brésil ou en Afrique est-elle la même que celle qu’on a pu avoir compte tenu que ces zones géographiques font être très impacté par les modifications des cycles de l’eau et de l’augmentation moyenne des températures)

    Pour finir, c’est justement parce qu’il y a déjà eu des choses équivalente (gouvernement authoritaires, migrations, etc…) qui fait qu’il y a une appréhension de l’avenir. Donc oui il y a eu pire, mais non c’est pas parce qu’il y a eu pire qu’on peut accepter de revenir vers ces situations sans broncher.

    Ps : les centaines de millions de réfugiés climatiques ne sont pas des conneries, c’est appuyé notamment par le GIEC et les nations unies : https://www.oxfamfrance.org/migrations/vers-une-augmentation-croissante-du-nombre-de-refugies-climatiques/


  • jamesNFCN@jlai.lutoFrance@jlai.luAvoir des enfants aujourd'hui
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    7 months ago

    Je pense que la perte d’optimisme est le départ et que vous cherchez à justifier les choses en partant de ça.

    Absolument pas. La perte d’optimisme est une conséquence de la prise de conscience plus ou moins généralisée de l’avenir écologique car plus médiatisé et donc mieux connu en moyenne. Mais la perte d’optimisme ne se justifie pas que pas ça. Je pense que le passage de “chute du mur de berlin, fin de l’histoire on ne peut que prosperer” -> menace terroriste années 2000 puis 2010 + crises économiques plus ou moins impactante + retour de la guerre en Europe + Internet, outil utopique de liberté qui devient quelque chose de bizarre ; ne peut que créer un sentiment de perte de confiance en l’avenir.

    Attention, je ne dis pas que c’est inéluctable et que “il faut arrêter de faire des enfants et que on va tous mourir”. Je dis juste qu’il y a une appréhension vis-a-vis d’un avenir qui sera très différent de ce aurait pu attendre initialement et qui empêche les gens de se projeter.

    Bon après on peut discuter sur les pertes de rendement agricole lié à la crise écologique mais ce qu’on voit sur la courbe du taux de production par hectare c’est qu’en France on est sur un plateau (convergence vers un optimal) et que ca nous empêche pas de perdre entre 10 et 20% de production agricole à chaque fois qu’on à une canicule, qui sont de plus en plus fréquentes. Donc on aura une perte de production in fine. À l’echelle mondiale ca sera pareil, même si je suis d’accord il reste des marges de production dont on ne connait pas la nature (ex: la marge de production au Brésil ou en Afrique est-elle la même que celle qu’on a pu avoir compte tenu que ces zones géographiques font être très impacté par les modifications des cycles de l’eau et de l’augmentation moyenne des températures)

    Pour finir, c’est justement parce qu’il y a déjà eu des choses équivalente (gouvernement authoritaires, migrations, etc…) qui fait qu’il y a une appréhension de l’avenir. Donc oui il y a eu pire, mais non c’est pas parce qu’il y a eu pire qu’on peut accepter de revenir vers ces situations sans broncher.

    Ps : les centaines de millions de réfugiés climatiques ne sont pas des conneries, c’est appuyé notamment par le GIEC et les nations unies : https://www.oxfamfrance.org/migrations/vers-une-augmentation-croissante-du-nombre-de-refugies-climatiques/


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    7 months ago

    J’ai souvent vu et entendu la comparaison assez facile entre la crise écologique vecue par les jeunes générations actuelles et la vie sous la menace d’un conflit majeur nucléaire vécue par les générations pré - années 90.

    La comparaison est entendable mais complètement bancale de mon point de vue.

    Premièrement, on compare une menace hypothétique “tout ou rien” pour le nucléaire dont le déclenchement depend uniquement de volonté d’une poignée de personnes, avec un fait déjà établi qui va s’aggraver plus ou moins en fonction de la volonté de milliards de personnes.

    Deuxièmement, on compare des conséquences immédiates pour le nucléaire avec des conséquences qui vont se faire sentir sur le long terme par de nombreuses générations.

    Enfin, le fait même d’avoir des conséquences sur de nombreuses générations va entraîner des regressions économiques et societales qui sont plus que simplement revenir deux ou trois générations en arriere : des pertes de production agricole (non-hypothetique malgré le techno-solutionisme), des difficultés économiques (lié à un système d’échange qui se déséquilibre) des migrations de masses (parce que les gens vont pas rester mourir sur place), l’avènement de systèmes politiques autoritaires, etc. En comparaison l’hiver nucléaire tout le monde meurt et c’est terminé.

    La perte d’optimisme se comprend de mon point de vue.