C’est pas neuneu pour un sou, posséder une enveloppe plutôt qu’une autre, en posséder une tout court, la chose est tellement incroyable…
Personnellement, même s’il aura fallu du temps, je suis à l’aise avec le fait de ne pas comprendre, avec l’absurdité de la chose.
Aussi, nul besoin d’une quelconque divinité pour ressentir de la sidération à imaginer le chemin parcouru par un organisme entrant en symbiose avec un autre pour donner, après des millions d’années d’adaptation, l’être complexe que nous sommes (“mitonchondria are the powerhouse of the cell”, comme diraient les anglois.)
C’est si vertigineux de constater la “chance” que l’on a d’exister sur notre caillou, paumé dans le vide…
Au final, je reste un être simple qui aime imaginer Sisyphe heureux.
Au final, je reste un être simple qui aime imaginer Sisyphe heureux.
Là, pour le coup, je dirais que tu nous invite à sortir d’un bavardage sur Lemmy. C’est un regard porté sur Sisyphe que je trouve très intéressant. Et avec lequel je serais peut-être d’accord? Qui sait? :)
Eh bien, cette phrase, ou plus exactement “il faut imaginer Sisyphe heureux”, conclut Le Mythe de Sisyphe, de Camus. Elle n’est pas marquante que pour ça, elle contient l’essence de l’essai qu’elle résume assez génialement je trouve : accepter l’insignifiance de notre existence comme une première étape libératrice.
C’est pas neuneu pour un sou, posséder une enveloppe plutôt qu’une autre, en posséder une tout court, la chose est tellement incroyable…
Personnellement, même s’il aura fallu du temps, je suis à l’aise avec le fait de ne pas comprendre, avec l’absurdité de la chose.
Aussi, nul besoin d’une quelconque divinité pour ressentir de la sidération à imaginer le chemin parcouru par un organisme entrant en symbiose avec un autre pour donner, après des millions d’années d’adaptation, l’être complexe que nous sommes (“mitonchondria are the powerhouse of the cell”, comme diraient les anglois.)
C’est si vertigineux de constater la “chance” que l’on a d’exister sur notre caillou, paumé dans le vide…
Au final, je reste un être simple qui aime imaginer Sisyphe heureux.
Là, pour le coup, je dirais que tu nous invite à sortir d’un bavardage sur Lemmy. C’est un regard porté sur Sisyphe que je trouve très intéressant. Et avec lequel je serais peut-être d’accord? Qui sait? :)
Eh bien, cette phrase, ou plus exactement “il faut imaginer Sisyphe heureux”, conclut Le Mythe de Sisyphe, de Camus. Elle n’est pas marquante que pour ça, elle contient l’essence de l’essai qu’elle résume assez génialement je trouve : accepter l’insignifiance de notre existence comme une première étape libératrice.
(Désolé de répondre aussi tard…)
Pas besoin de t’excuser, et merci pour la ref.